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Après son succès au Phénix Festival puis au Festival d’Avignon, découvrez la pièce

au Petit Théâtre de Rueil-Malmaison le 8 novembre,

au Théâtre André Malraux à Sarcelles le 15 novembre

et à L’Arche à Bethoncourt le 21 novembre

 

Le pitch

« 13 » d’après le récit « Le livre que je ne voulais pas écrire » dont l’auteur Erwan Larher qui, miraculeux rescapé du Bataclan, blessé par balles aux fesses est obsédé par le fait de pouvoir « rebander » un jour. Sa préoccupation tranche avec celle de son entourage : « Tu dois partager ». Stylo en main, Erwan s’embarque dans un voyage qui l’emmènera bien au-delà de ce qu’il avait imaginé.

Notre avis

L’année dernière,  » Les vivants »  sur un texte de Fanny Chasseloup et une mise en scène de Jean Philippe Daguerre avaient ouvert la voie, oser aborder le sujet.

 » 13″ ouvre encore une autre voie, un « seul » en scène d’Alex Metzinger qui porte la voix d’Erwan Larher mais aussi celle de ses proches et des victimes du bataclan. Le décor ne laisse aucun doute, le rock prend sa place,  la revendique et la légitime en occupant la scène , en distillant note et mots, résonnant, vibrant, explosif…

Quel décor ce cerclage « orange mécanique », quelle harmonie dans cette « boîte à rythme », quelle élégance aussi !!

Une définition ? … “L’assommant primitivisme rythmique du rock : le battement du coeur est amplifié pour que l’homme n’oublie pas une seconde sa marche vers la mort »  Milan Kundera –

« 13 » est, bien évidemment, une ode à la vie après le chaos, où  Alex Metzinger incarne avec brio ce « Roc – Coeur » qui s’est accroché à la vie en devenant cette  « pierre », ce caillou rivé, incrusté au  sol , cette pierre tombale qui laisse à penser que la vie n’est pas là … au milieu des ricochets des balles… La scène est saisissante, le rock devient métal, le rythme devient primitif, les battements des coeurs qui s’emballent vous assènent des rafles d’émotion, balayent vos dernières barrières…

« 13 » c’est aussi l’embellie du coeur qui bondit, rebondit avec légèreté, insouciance et malice, des mélodies douces  comme des bonbons, ces « bécots » qui vous ramènent à « Nathalie », à l’enfance auprès de vos aieux  avec les mots de « Bécaud »

« 13 » c’est encore les tribulations d’un « Roc-coeur », auteur d’ « un livre qu’il ne voulait pas écrire » mais qui parvient à retrouver le chemin, la connexion avec ses mots, ses émotions , sa vérité, sa sincèrité…

« 13 » un chiffre qui ne laisse pas indifférent, nombre premier, singulier, pluriel pour  les superstitieux, les optimistes,

« 13 » est aussi une date, qui restera dans les mémoires et qui ne doit pas sombrer dans l’oubli.

« 13 » est aujourd’hui une très belle pépite théâtrale qui mérite sa place sur la scène du festival Phénix mais aussi au sein du prochain festival OFF d’Avignon « 

 » 13″ c’est enfin « All you need is love »

Un grand bravo pour cette mise en scène audacieuse, innovante mais si juste !! Un grand bravo pour ces mots forts, troublants, ce ton au diapason

Un grand bravo pour ce « sur mesure » , ces coutures, ces ourlets, ces points sur ces cicatrices, ces éraflures, ce patchwork et ce bel ouvrage

Et enfin …. Oui, je l’affirme ,  c’est un seul en scène  mais pas un « seul sur scène », Pauline Gardel nous offre l’accès au monde de la résonnance, de l’écho, l’échos des mots, des maux, les notes vibrent et donnent corps à ces émotions charnelles, primitives, instinctives où les énergies s’enlacent, s’échappent, se concentrent.

Informations utiles

Programmation

  • Premières ! PETIT HEBERTOT à 19h00 dans le cadre du « Phénix Festival » les 6, 7 et 8 juin 2022
  • Du 7 au 30 Juillet Festival off Avignon L’ESPACE ROSEAU TEINTURIERS à 20h35 – 
  • En tournée !! 

Note d’intention

C’est l’énergie d’un concert de rock qui servira de colonne vertébrale au spectacle. C’est aussi une façon de dire que l’horreur n’a pas gagné le 13 novembre 2015. Des balles ont retenti, beaucoup ne se sont pas relevés, mais l’énergie de ce concert doit continuer d’alimenter nos coeurs, nos vies. Il nous est rapidement apparu évident que la musique devait être live. Une guitare électrique et un son «dur“, qui «tâche“, nous paraissaient nécessaires. C’est pourquoi une musicienne multi instrumentiste accompagnera notre personnage principal dans son voyage. Avec le rock, nous accéderons au monde invisible d’Erwan lorsqu’il sera confronté à l’horreur, de la même manière que l’introduction de «Sunday Bloody Sunday”, en quelques coups de caisse claire, nous replonge dans le drame de ces manifestants pacifiques abattus en ce dimanche sanglant de 1972. Ou encore à la manière dont la guitare saturée de The Edge nous fait revivre les bombardements de l’armée américaine sur le San Salvador dans le morceau rageur «Bullet the blue Sky». Le décor comme les lumières ont aussi été pensés à la manière d’un concert de rock, ils accompagneront Erwan dans sa convalescence puis sa renaissance.
Nous avons toutes et tous été profondément marqués par ce jour de novembre. A travers ce voyage au coeur de la résilience d’Erwan, nous souhaitons amener chaque spectateur à dépasser ce drame, à dépasser leurs drames, pour finalement se mettre debout et danser à l’image de notre héros à la fin du spectacle. «Ça change tout l’amour. Autour, en donner, en recevoir, ça change tout». C’est bien là le message aussi fondamental qu’essentiel que nous voulons porter avec ce spectacle !

L’équipe

Texte: Pierre Azéma et Alex Metzinger
Mise en scène :  Pierre Azéma
Avec Alex Metzinger
Création musicale et musique live Pauline Gardel
Création lumière Sebastien Lanoue
Scénographie Honneur Society
Dispositif sonore Emeric Renard
Costumes Julia Allègre
Assistante mise en scène Laurence Gray
Production Le bruit du murmureavec Benjamin Magnard, La Pierre Brute, CIDD Production et Les Ondes Porteuses

 

 

 

 

Pierre Azema on Twitter: "Ce soir France2: Alex Hugo « la ballade sauvage »  merci Pierre Isoard pour ce très beau rôle. #actor #alexhugo #pierreazema  https://t.co/bE2xzPuKuK" / Twitter

Pierre Azéma

Après avoir été formé par Emile Salimov, lui-même diplômé du MGIK de Moscou, Pierre Azéma est devenu un artiste complet. Il tourne pour le cinéma français avec Franck Cimiere, Dominique Farrugia, Frederic Tellierainsi que pour le cinema international sous la direction de Hicham Aji, Mustafa Ozgun, Clayton Burkhart.Pour la télé, il est au générique de «The Crown» – saison 3, et tient le rôle de Daniel Rochemont dans la quotidienne de TF1 “Ici tout commence”. Il a tourné pour Pierre Isoard, Olivier de Plas, Claude-Michel Rome, Klaus Bidermann, Christophe Barraud, Alexis Lecaye, Karim Addad ou Claire Laroche-Foucaud. Au théâtre
il jouera le rôle titre de « Zola ’infréquentable» de Didier Caron, après joué dans « Fausse Note » du meme auteur. Il a également joué sous la direction de Pascal Faber, Virgil Tanase, Emile Salimov, Jean Claude Cotillard, Julien Boisselier, Nicolas Bedos, Antoine Bourseiller, Guy Grimberg ou encore Stéphane Battle Il a
mis en scène «Dartagnan! » au théâtre Mouffetard, «Une goutte de schnaps » au théâtre de Belleville, et « Jekyll & Hyde » a la Comédie Bastille. Après avoir do-adapté les « 3 mousquetaires », coadapté le roman d’Erwan Larher avec Alex Metzinger, Il écrit son prochain seul en scène “ROCK! Il était une deuxième fois…»

Alex Metzinger

Diplômé de Sciences Po, il est formé au théâtre par Jacques Albert-Canque et a suivi de nombreux stages et masterclasses avec le collectif WIP ainsi que les stages C Me Acting, Compagnie des Nouveaux mondes et Cinemasterclass. Mis en scène par Jacques Albert-Canque dans « La Folle de Chaillot » ou « Paradoxe
sur le comédien », il a travaillé avec Lilian Lloyd notamment avec , «C’est un beau roman», et «Les mâles heureux» au Festival d’Avignon. Après une tournée dans «Antigone», mis en scène par Lisa Escudero, il interprète Barbe-Bleue dans un texte de Déa Loher. Il a fondé la compagnie Le bruit du murmure et initié trois créations : « Permanence », « Le Klan » et « This is not America ». Au cinéma et à la télé, il a été dirigé par James Watkins, Fred Garson, Jean-Philippe Amar, Thierry Poiraud, Victria Malinjod, Benjamin Sébire ou Lucas Gloppe et fait de nombreuses voix off en pub, documentaires et livres audio. Dernèrement on a pu le voir dans la saison 8 d’Engrenages où il interprète le Maire du XVIII arrondissement de Paris et il seraprochainement à l’affiche du troisième film d’Elliot Hoffnung «P…P…P…S ! I love you».

 

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Pauline Gardel

Baignée dans une famille de musiciens Pauline Gardel commence en étudiant le piano classique 15 ans. Puis le chant lyrique et le théâtre. Très lié à l’anglais par le Canada elle fonde un groupe de rock avec le guitariste Thomas Hess et le développe en France où elle réside. Elle est maintenant autrice-compositrice-interprète (piano, guitare, chant), et collabore en musique pour des créations scéniques ou audiovisuelles (théâtrecinéma- documentaire ou synchro pub). En comédienne elle rejoint le spectacle musical. Notamment sous
la direction de Jean Lacornerie pour un opéra de Quat’sous en allemand (2016 à 2018, Croix Rousse et Th.National de Calais), Stephan Druet & Emmanuel Bex(Th.Athénée 2019), Gérard Pullicino(Bobino 2015), Rémi De Vos(2022), Gaëlle Bourgeois (Th.13, 2019). En 2022 elles sort son premier EP en français. Elle tourne avec son trio électro The Gluteens, joue Lucile dans Le Bourgeois Gentilhomme de Jérôme Deschamps, et le Petit Prince au Theater Trier (Allemagne) dans la création de François Camus